• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

La chose et le geste : phénoménologie du mouvement chez Husserl

Résumé

L'ouvrage reconstruit d'abord la constitution lente mais essentielle de la phénoménologie du mouvement en 1907, au moment où Husserl élabore la méthode même de sa philosophie. Par la suite, à l'aune de ses manuscrits de recherche, la prise en compte de la mobilité charnelle par Husserl s'avérera anticiper non seulement plusieurs des développements ultérieurs de la phénoménologie (Levinas, Merleau-Ponty, Pato?ka, Henry, etc.), mais déploiera aussi des enjeux fondamentaux, et ce au travers de descriptions étonnantes (propriété, esclave, constitution normale des sens, etc.). Ultimement, dans une prise en compte de la relativité historique des gestes fondamentaux de l'homme (se tenir, se poser, indiquer, donner, etc.), l'ensemble de nos mouvements doit se laisser comprendre comme une structure commune à partir de laquelle le monde de la vie et celui de la science nous apparaissent.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2018
  • Notes
    • Bibliogr. p. 319-329. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (338 p.) ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-13-073695-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Dans ses leçons de l'été 1907, Husserl aperçoit pour la première fois la fonction primordiale du mouvement corporel dans la constitution du monde, ce dernier n'apparaissant que si un sujet s'engage, par sa chair, à le susciter et le déployer.

      Au fil de son oeuvre et plus particulièrement de ses manuscrits de recherche, Husserl poursuivra l'analyse de cette mobilité constituante en retraçant non seulement son rôle dans la perception, mais aussi son articulation pratique au monde vécu. Les descriptions husserliennes méconnues du vestige, de la chambre ou de la propriété révèlent alors une genèse conjointe de la chair et des choses. Cette idée d'une corrélation originaire entre mobilité et choséité implique ultimement l'historicité des potentialités incarnées, à savoir l'institution de pouvoirs relevant d'une gestuelle fondamentale : se tenir, servir, montrer, etc.

      Sous l'intitulé énigmatique d'une « empiriographie transcendantale », la phénoménologie husserlienne du mouvement pointe ainsi en direction d'une analytique des gestes fondateurs, mais chaque fois renouvelés, de notre humanité commune.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • BPI
  • Disponible - 1"4" HUSS 2

    Niveau 2 - Philosophie