Mallarmé philosophe : "Nous prendrons le temps de la conversation"

Auteur(s) :

Frangne, Pierre-Henry Découvrir l'auteur

Résumé

L'auteur défend la thèse selon laquelle la poésie mallarméenne est philosophique, dans le sens où elle constitue une forte expérience sensible et spirituelle de pensée consistant à s'émerveiller et à s'inquiéter. La lecture du poète et celle des philosophes tels que Platon, Montaigne et Hegel sont donc intrinsèquement liées. ©Electre 2018

Éditeur(s)
- Éditions Manucius
Date
- DL 2018
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (145 p.) ; 16 cm
Collections
- Le Philosophe (Houilles)
Sujet(s)
- Mallarmé, Stéphane (1842-1898)
- Philosophie et littérature
ISBN
- 978-2-84578-697-4
Indice
- 840"18" MALL Mallarme (Stéphane)
Quatrième de couverture
- « Nul vestige d'une philosophie, l'éthique ou la métaphysique ne transparaîtra ; j'ajoute qu'il la faut, incluse et latente ». Que signifie pour Mallarmé cette double exigence contradictoire : celle d'une littérature qui refuse les « termes creux » de la philosophie ; celle d'une philosophie cachée ? Pour répondre, ce livre fait l'hypothèse suivante : la poésie mallarméenne est authentiquement philosophique, mais elle l'est en un sens non disciplinaire parce qu'elle consiste en une puissante expérience spirituelle d'écriture amenant la pensée à s'étonner, c'est-à-dire à s'émerveiller, à s'inquiéter et à comprendre. Cette expérience littéraire se pense au creux d'une « conversation » critique avec Platon, Montaigne, Pascal, Descartes, Hegel. En elle, le poète cherche à mettre à l'épreuve la totalité de nos représentations et de nos croyances, afin de déployer une exploration - faite pour notre temps - de tous les « aspects de l'existence ».
Origine de la notice:
- FR-751131015 ;
- Electre