Le biais comportementaliste

Résumé

Les sciences comportementales permettent notamment d'influencer les choix des individus. Leur essor actuel et leur utilisation dans divers domaines tels que la politique ou le marketing social sont décryptés. ©Electre 2018

Éditeur(s)
- SciencesPo les presses
Date
- DL 2018
Notes
- Autres contributions : Jeanne Lazarus, Étienne Nouguez, Olivier Pilmis (auteurs)
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (120 p.) : ill. ; 19 cm
Sujet(s)
ISBN
- 978-2-7246-2240-9
Indice
- 300.87 Comportement social
Quatrième de couverture
- Le biais comportementaliste
  Toute une série de biais cognitifs nous empêchent de prendre des décisions rationnelles : conformisme, aversion pour la perte, surestime de soi, préférence pour le court terme, etc.
  Ce crédo des économistes et des psychologues comportementalistes a été repris à leur compte par les pouvoirs publics de nombreux pays, afin d'orienter les choix de leurs concitoyens. Nous sommes ainsi considérés comme des donneurs d'organes par défaut, nos enfants sont tenus à distance des frites dans les cantines, les détecteurs de vitesse nous font la grimace ou nous sourient, on nous informe que nous recyclons moins que le voisin...
  Faciles à mettre en oeuvre, peu onéreux, ces nudges (de l'anglais « pousser du coude »), qui nous font modifier nos comportements sans que nous ayons à y réfléchir, sont devenus l'alpha et l'omega de la résolution des problèmes de société.
  Mais peut-on réduire l'action publique à une affaire de comportements individuels ? Une analyse critique des savoirs comportementaux et de leur application s'impose, afin d'en comprendre le succès et d'en montrer les limites.
Origine de la notice:
- FR-751131015 ;
- Electre