Les libéralités à caractère collectif
Julien Boisson
Defrénois
Lextenso
RemerciementsIII
Liste des principales abréviationsV
Introduction1
Première partie
La notion de libéralité à caractère collectif
Titre liminaire : Réflexions sur la notion de libéralité23
Chapitre I. L'existence de libéralités intéressées25
Section I. La présence d'une contrepartie26
§ 1. La compatibilité de l'existence d'une contrepartie avec l'élément matériel
27
§ 2. Les conséquences de l'existence d'une contrepartie
31
A. La stipulation d'une charge32
B. La recherche d'un avantage33
1. L'avantage matériel33
2. L'avantage moral34
Section II. La recherche d'intérêts36
§ 1. La compatibilité de la recherche d'intérêts avec l'élément moral
37
§ 2. Les conséquences de la recherche d'intérêts
38
A. La redéfinition de la cause39
B. L'extension de la qualité de disposant aux personnes morales42
Chapitre II. L'existence de libéralités publiques45
Section I. Approche dogmatique : l'interdiction46
§ 1. L'affirmation de la prohibition
46
A. L'inaliénabilité du domaine public46
B. L'encadrement de l'aliénabilité du domaine privé49
§ 2. Le fondement de la prohibition
51
Section II. Approche empirique : l'autorisation53
§ 1. Les manifestations
53
A. Les cessions à vil prix54
B. Les subventions publiques55
1. Un financement dans l'intérêt général55
2. Un financement sans contrepartie58
§ 2. La reconnaissance
60
Chapitre III. L'existence de techniques libérales originales65
Section I. La reconnaissance des libéralités par engagement unilatéral de volonté66
§ 1. L'engagement unilatéral de volonté, source d'obligations
66
A. Une admission récente66
1. La réfutation des objections67
2. La consécration69
a) En droit social
70
b) En droit commun
71
B. Une admission limitée74
§ 2. L'engagement unilatéral de volonté, support de libéralités
77
Section II. La reconnaissance limitée des fiducies aux fins de libéralités81
Titre I : La diversité des Libéralités à caractère collectif85
Chapitre I. La fondation : la création d'une oeuvre nouvelle89
Section I. Clarification de la notion de fondation91
§ 1. La fondation, une notion polysémique
91
A. Un acte juridique91
B. Une personne morale92
C. Une masse de biens94
§ 2. La fondation, une institution complexe
95
A. Des fondations sans donation95
B. Des fondations temporaires97
Section II. Étude des différentes variétés d'actes de fondation99
§ 1. La fondation par création d'une personne morale : un oeuvre personnifiée
100
A. La fondation entre vifs100
B. La fondation pour cause de mort103
1. L'état du droit sous l'empire du Code civil103
2. L'état du droit positif105
§ 2. La fondation avec recours à une personne morale préexistante : une oeuvre non personnifiée
108
§ 3. La fondation abritée : une catégorie intermédiaire
109
A. Une charge de créer une oeuvre non personnifiée111
B. Une charge de créer un groupement de biens non personnifié112
1. Un but conçu par la pratique112
2. Un but consacré par le législateur113
Chapitre II. La libéralité-participation : le soutien à une oeuvre préexistante115
Section I. La qualification libérale non contestée117
§ 1. Les libéralités sollicitées
117
A. Des sollicitations variées117
1. L'appel à la générosité du public ou souscription publique118
a) L'appel à la générosité du public traditionnel
118
b) Le financement participatif
120
2. La quête publique122
B. Une technique uniforme : le recours aux dons manuels123
§ 2. Les libéralités spontanées
127
A. La donation d'usufruit temporaire127
B. Les libéralités adressées aux pauvres132
C. L'engagement sur un programme d'action pluriannuel133
D. Les donations innovantes133
Section II. La qualification libérale contestée134
§ 1. Les vraies libéralités
135
A. L'assurance-vie aux fins de placement135
B. Les apports aux associations138
1. Présentation139
a) Une simple faculté
139
b) Une reprise incertaine
140
2. La réfutation des obstacles à la qualification de libéralité143
a) Apports et contreparties
143
i. La poursuite de la satisfaction de la réalisation de l'oeuvre
144
ii. La stipulation de droits politiques
144
b) Apports et reprise
146
i. Présentation du principe de l'irrévocabilité des donations
147
ii. Application à la reprise d'apport
150
C. Le parrainage culturel153
1. Présentation153
2. La réfutation des obstacles à la qualification de libéralité155
a) La recherche de retombées économiques
156
b) L'obligation de promouvoir l'image
158
D. Les subventions159
§ 2. Les fausses libéralités
161
A. Les dons des établissements d'utilité publique162
B. La dévolution de l'actif net du groupement dissous163
Titre II : Les traits distinctifs de libéralités à caractère collectif167
Chapitre I. Des caractéristiques communes169
Section I. Des libéralités affectées170
§ 1. Présentation des différentes affectations
170
§ 2. Illustration des différentes affectations
172
A. Les libéralités doublement affectées172
1. les fondations personnifiées172
a) La fondation perpétuelle
172
b) La fondation temporaire
173
2. Les engagements sur un programme d'action pluriannuel173
B. Les libéralités affectées au fonctionnement174
C. Les libéralités affectées à la réalisation de l'oeuvre175
1. Les libéralités grevées d'une affectation générale175
2. Les libéralités grevées d'une affectation spéciale176
a) Les libéralités sollicitées
176
b) Le parrainage culturel
177
Section II. Des libéralités intéressées180
§ 1. Des libéralités grevées de charges
180
A. Présentation des différentes charges180
1. Le caractère automatique des charges d'intérêt collectif181
a) Dimension ratione materiae181
b) Dimension ratione temporis183
2. Le caractère ponctuel des charges d'intérêt privé185
a) Les charges stipulées dans l'intérêt du disposant
185
b) Les charges stipulées dans l'intérêt d'un tiers
186
B. Conséquences sur la nature intéressée de la libéralité187
§ 2. Des libéralités avantageuses
189
A. Les exonérations fiscales189
1. Les libéralités concernées189
2. Les économies réalisées192
B. Les contournements de l'impôt193
1. La donation d'usufruit temporaire193
2. La charge de délivrer un legs net de frais et droits196
Chapitre II. Des techniques plurielles199
Section I. La réception de l'engagement unilatéral de volonté200
§ 1. La fondation personnifiée entre vifs
200
A. Les limites de la qualification actuelle200
B. Le recours à l'engagement unilatéral de volonté202
§ 2. L'engagement sur un programme d'action pluriannuel
205
§ 3. La promesse de souscription
206
Section II. La réception de la fiducie aux fins de libéralités208
§ 1. Le rejet d'une qualification unitaire
208
A. Présentation de la théorie208
B. Critiques de la théorie211
§ 2. L'admission d'une qualification duale
213
A. La libéralité par l'entremise d'un tiers213
1. La fondation testamentaire indirecte214
2. La libéralité intermédiée216
3. L'assurance-vie aux fins de placement216
4. La souscription au bénéfice d'un tiers216
B. La libéralité adressée à un organisme redistributeur218
1. La distinction entre les groupements opérateurs et redistributeurs218
2. Les conséquences attachées à la distinction220
a) Une application distributive des qualifications
220
b) La reconnaissance d'un régime propre aux organismes redistributeurs
221
i. Une faculté d'élire le bénéficiaire final
221
ii. Une présomption d'onérosité
222
Conclusion de la première partie225
Seconde partie
Le régime des libéralités à caractère collectif
Titre I : Les conditions de validité231
Chapitre I. La capacité de recevoir233
Section I. Étude des règles de capacité234
§ 1. La capacité de jouissance
235
A. La capacité octroyée par la loi235
1. La « petite capacité juridique »235
a) La capacité limitée de recevoir des libéralités privées
236
i. Les associations simplement déclarées
236
ii. Les partis politiques
236
iii. Les groupements s'occupant de personnes vulnérables
237
iv. Les fondations d'entreprise
238
b) Les incapacités de recevoir des libéralités publiques
239
i. Les groupements religieux
239
ii. Les fonds de dotation
241
2. La « grande capacité juridique »242
a) Les associations « labellisées »
242
i. Les associations reconnues d'utilité publique
243
ii. Les associations assimilées aux associations reconnues d'utilité publique
245
b) Les fondations
246
i. Les fondations reconnues d'utilité publique
246
ii. Les fondations spéciales
248
c) Les autres groupements
249
B. La capacité refusée par la loi : les fondations abritées250
C. La capacité dans le silence de la loi252
1. Les groupements internes252
2. Les groupements étrangers255
a) La capacité de recevoir des libéralités
255
i. Les groupements n'exerçant pas d'activité en France
255
ii. Les groupements exerçant une activité en France
256
b) La capacité de recevoir une fondation testamentaire indirecte
257
§ 2. La capacité d'exercice
259
A. La capacité d'exercice reconnue : une acceptation libre261
1. Les groupements concernés261
2. Les actes concernés263
a) Les libéralités contestées
263
b) Les libéralités modiques et manuelles
264
B. La capacité d'exercice refusée : une acceptation soumise à autorisation264
1. Les groupements concernés265
2. Les modalités de la procédure d'autorisation préalable267
3. Les objectifs de la procédure d'autorisation préalable268
a) La diversité des objectifs
268
b) L'arbitrage par la réserve administrative
270
C. Les situations intermédiaires : une acceptation libre sous réserve de non-opposition272
1. Les groupements concernés272
2. Les modalités de la procédure et non-opposition273
3. Les objectifs de la procédure de non-opposition274
Section II. Critiques des règles de capacité277
§ 1. Philosophie des règles de capacité
277
A. La méfiance277
B. La prudence279
C. La bienveillance279
1. La libéralisation des règles279
2. La modification des intérêts à protéger280
§ 2. Propositions
282
A. Propositions principales282
1. L'élargissement de la capacité de jouissance283
a) L'élargissement à tous les groupements : une réforme maximale
283
b) L'élargissement à certains actes : une réforme minimale
284
2. Le renforcement de la procédure de non-opposition284
3. La reconnaissance de la personnalité juridique aux fondations abritées286
B. Propositions accessoires287
1. L'abandon du rôle quasi-réglementaire du Conseil d'État287
2. L'encadrement de la constitution des fondations d'entreprise et des fonds de dotation289
Chapitre II. La spécialité291
Section I. Présentation du principe de spécialité292
§ 1. Les contours du principe
292
§ 2. La sanction du principe
294
Section II. Les conséquences du principe296
§ 1. La spécialité du bénéficiaire
296
A. La sanction de l'inaptitude297
B. Le contournement de l'inaptitude298
1. La substitution d'une personne apte298
a) La substitution administrative
298
b) La substitution volontaire
299
2. L'interprétation large de l'objet du bénéficiaire300
§ 2. La spécialité du disposant
301
Chapitre III. La forme305
Section I. La réception du formalisme traditionnel305
§ 1. Le principe : des libéralités solennelles
306
A. Un formalisme ad validitatem306
B. Un formalisme causé307
§ 2. L'exception : des libéralités non solennelles
309
A. Les justifications de l'exclusion du formalisme ad validitatem309
B. Les hypothèses de libéralités non solennelles310
1. Les dons manuels310
2. Les donations déguisées310
3. Les donations indirectes311
Section II. L'adaptation du formalisme traditionnel312
§ 1. Les libéralités consenties par les personnes morales
312
§ 2. Les libéralités consenties par les personnes physiques
313
A. Les actes de fonder entre vifs314
B. Les dons manuels consécutifs à un avis de prélèvement automatique315
C. Les souscriptions publiques316
Titre II : L'exécution319
Chapitre I. Le respect de la réserve héritiers323
Section I. La place de la réserve héréditaire324
§ 1. Dans l'ordre interne
325
§ 2. Dans l'ordre international
328
Section II. Les difficultés attachées à la réserve héréditaire330
§ 1. Des difficultés sérieuses
330
A. Le risque d'une action en réduction330
B. Les incertitudes relatives aux modalités de réduction des libéralités à caractère collectif331
1. La détermination de la valeur de la libéralité332
a) La valeur de la libéralité avec charge
332
i. Le calcul de la valeur brute de la libéralité
332
ii. La déduction des charges et dettes
333
b) La valeur de la fiducie aux fins de libéralités
334
2. La date d'imputation de la libéralité336
a) L'imputation des libéralités non solennelles
336
b) L'imputation des fiducies aux fins de libéralités
338
3. La détermination du débiteur de l'indemnité de réduction339
§ 2. Des difficultés relatives
340
A. Des règles positives propres à diminuer la menace : la renonciation anticipée à l'action en réduction341
B. Des règles prospectives propres à diminuer la menace : l'intégration de l'avantage fiscal342
Chapitre II. L'adaptation des affectations345
Section I. L'interprétation des affectations impossibles dès l'origine346
§ 1. L'interprétation de la désignation obscure
347
A. L'interprétation judiciaire347
B. L'interprétation amiable350
§ 2. L'interprétation de la désignation irrégulière ou caduque
352
A. La désignation d'un groupement de second rang352
1. La substitution d'un bénéficiaire capable352
2. La substitution d'un bénéficiaire apte354
3. La substitution d'un bénéficiaire existant354
a) L'interprétation au secours du groupement à créer
354
b) L'interprétation au secours du groupement ayant cessé d'exister
356
B. La désignation d'un successeur357
1. Le rejet de l'obligation réelle357
a) Présentation de la théorie
358
b) Critiques de la théorie
358
i. Les contours de l'obligation propter rem
358
ii. Les insuffisances de l'obligation propter rem
360
2. L'admission de l'obligation personnelle substituée362
a) La découverte d'une substitution vulgaire
362
b) La découverte d'une clause pénale
363
Section II. La révision des affectations difficiles du fait d'un changement de circonstances364
§ 1. La révision des charges au sein de la loi du 4 juillet 1984
365
A. Le contexte de la loi du 4 juillet 1984365
B. Les solutions retenues par la loi du 4 juillet 1984367
1. La révision de droit commun : les articles 900-2 et suivants du Code civil367
a) Les conditions d'ouverture de l'action en révision
368
i. Les conditions de fond
368
ii. Les conditions de procédure
370
b) Les effets de l'action en révision
371
2. La révision de droit spécial : la révision amiable préalable373
§ 2. La révision des charges en dehors de la loi du 4 juillet 1984
375
A. La révision institutionnelle375
1. Le régime de révision extraordinaire du juge judiciaire376
2. L'absence de pouvoir de révision extraordinaire de l'autorité administrative377
B. La révision amiable379
1. L'argument contre : la ratio legis du régime spécial380
2. Les arguments favorables380
a) La jurisprudence judiciaire
380
b) La ratio legis du régime de droit commun
382
C. La révision judiciaire pour imprévision du nouvel article 1195 du Code civil383
Chapitre III. Les sanctions de l'inexécution387
Section I. La diversité des sanctions388
§ 1. La révocation
388
A. Le régime de droit commun : la révocation judiciaire389
1. Les conditions390
a) Une inexécution grave
390
b) Une décision judiciaire
392
1. Le principe
392
ii. Les tempéraments
393
2. Les effets394
B. Les régimes spéciaux395
1. L'ancienne révocation administrative395
2. La reprise en cas de dissolution de certains groupements397
a) La reprise des apports aux associations
397
b) La reprise des biens donnés et légués à certains organismes religieux
399
§ 2. L'exécution forcée
399
A. Les contours de l'action400
B. Les limites de l'action401
§ 3. La responsabilité civile
403
Section II. Le renforcement des sanctions406
§ 1. Limiter les effets de la révocation
406
§ 2. Augmenter les titulaires des actions
407
§ 3. Découvrir une substitution vulgaire
409
Conclusion de la seconde partie411
Conclusion générale413
Annexes419
Bibliographie443
Index alphabétique479
Index de jurisprudence487