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Livre

Primitivismes. 2 , Une guerre moderne

Résumé

Suite de cette étude des fondements et des usages du primitivisme jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Trois thèmes sont abordés : les arts d'Afrique, le refus de leur appropriation par l'art nègre et la guerre entre cultures amérindiennes, préhistoire ou peuples barbares anciens et néo-classicisme. ©Electre 2021


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2021
  • Notes
    • Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (462 p.) : couv. ill. ; 22 cm
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-07-290665-7
  • Indice
    • 704-71 Art du 20e siècle (essais, critiques)
  • Quatrième de couverture
    • Primitivismes : Une invention moderne cherchait à montrer comment et pourquoi l'Europe, à la fin du XIXe siècle, fait du primitif une idée essentielle : au temps de l'expansion coloniale et de la naissance de l'anthropologie, ce primitif s'incarne dans les « sauvages », les fous, les préhistoriques et les enfants. Primitivismes 2 : Une guerre moderne continue l'étude des fondements et des usages de la notion jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Trois thèmes s'y tressent.

      Les arts d'Afrique, d'abord : ceux-ci, après avoir brièvement ? participé à l'histoire des avant-gardes avec Apollinaire et Picasso, sont captés dans l'entre-deux-guerres par la mode nègre qui se développe en accord avec le discours colonialiste et raciste. Elle les réduit à l'état d'objets décoratifs, sinon publicitaires. Le refus de cette appropriation, ensuite : par ses écrits, ses revues et ses actes, le surréalisme oppose l'Océanie telle qu'il la rêve à ce trop bel art nègre. Dans le même mouvement, il construit une autre histoire et une autre géographie de la création. Celles-ci donnent aux cultures amérindiennes, du Nouveau-Mexique à l'Alaska, à la préhistoire et aux peuples « barbares » anciens, la place qui leur était refusée. Cette contre-culture s'oppose au récit habituel qui veut que la Grèce soit le berceau de la civilisation. Le néoclassicisme s'imposant comme le style des totalitarismes soviétique et nazi, l'affrontement est donc idéologique et politique autant que culturel. Ainsi apparaît la notion de guerre, qui donne son sous-titre au présent volume. Quand Dada fait scandale par le grotesque et le rudimentaire, il se déclare l'adversaire des sociétés occidentales si développées, coupables des carnages de la Première Guerre mondiale. Le surréalisme, à sa suite, attaque l'ordre du monde occidental - rationnel, standardisé, obsédé par le progrès et le profit - et veut susciter ou ressusciter le temps de la poésie, de la magie et de la liberté naturelles.


  • Origine de la notice:
    • Abes ;
    • Electre
  • Disponible - 704-71 DAG

    Niveau 3 - Arts