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Livre

Le vieux : biographie d'un voyou

Résumé

Fruit d'une rencontre entre le sociologue Michel Kokoreff et le voyou Azzeddine Grinbou, Le Vieux est un monologue qui retrace la carrière d'un délinquant. Né dans une famille ouvrière immigrée, «Le Vieux» grandit dans les Hauts-de-Seine. Après avoir quitté l'école à 14 ans, cambriolages, braquages et trafics de drogue lui permettent de rompre provisoirement le cercle de la reproduction sociale et de se hisser au sommet de la voyoucratie, avant d'en chuter. Décrivant l'ordinaire de la criminalité organisée, ses transformations entre 1970 et aujourd'hui, celles du travail, des prisons, des politiques publiques, Le Vieux n'est pas la geste héroïque d'un bandit. Il montre au contraire comment les criminels, mus par un désir mimétique, ont banalement incorporé les normes dominantes de la société de marché, comment l'exception rencontre la norme ; l'illégalisme, la loi ; l'aventure, la routine ; la déviance, le conformisme ; la marginalité, la domination dans une seule et même violence sociale.


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019
  • Notes
    • Bibliogr. p. 121-124
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (124 p.) ; 18 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-35480-188-5
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • « Je fuguais parfois à Vénissieux, Lyon, toujours avec quelqu'un. On volait une DS 21, une ID, et on partait voler. On était spécialisés. Je faisais des appartements avec un pied de biche ou un briquet. Par un pote qui travaillait à l'usine, on se fabriquait un tournevis, une pince petite comme ça, et on s'est spécialisés. [...] J'ai fait les flippers, les appartements, les bureaux, je volais dans les caisses à la fermeture des marchés, je volais en deux minutes tout l'argent qu'ils se faisaient dans la matinée.
      J'ai appris à voler, à boire, à sortir et à m'habiller. Je connaissais les magasins Weston comme ma poche, [...] sur les Champs. [...] Au Kiss Club, le lundi, il y avait les coiffeuses parce qu'elles ne travaillaient pas. On y allait pour les draguer, les petites Beurettes surtout. [...] Ils passaient de la soul, du rhythm'n'blues, du funk. [...] Et c'est à partir de là que tout est parti. C'est là que les connexions se sont faites, c'est à ce moment-là que l'héroïne a commencé. »


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • BPI
  • Disponible - 301.8 GRI

    Niveau 2 - Sociologie, démographie