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Esclaves et résistances à l'île Bourbon, 1750-1848 : de la désobéissance ordinaire à la révolte

Résumé

Les résistances serviles spécifiques à l'île Bourbon sont interrogées à partir des archives judiciaires du dernier siècle de l'esclavage légal. Entre la préservation, la rupture et l'agression, ces insurrections prennent souvent les traits d'actions ordinaires servant à limiter la violence du quotidien et à contourner la coercition. L'étude permet d'appréhender le vécu de l'esclave. ©Electre 2021


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2021
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (511 p.) : ill., couv. ill. ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-84654-556-3
  • Indice
    • 969.3 Histoire de la Réunion et des Mascareignes
  • Quatrième de couverture
    • Le dernier siècle de l'esclavage légal (1750-1848) dans l'île Bourbon. Dans une société de domination où la parole de l'esclave est étouffée, les archives judiciaires lui donnent voix au chapitre, car, enfreignant les règles imaginées pour le contraindre et le nier, elles permettent enfin à l'esclave d'exister. En dressant le tableau d'une île esclavagiste à part, la Bourbon des Mascareignes, inscrite dans l'histoire coloniale française de l'océan Indien, l'auteure cherche à utiliser les chiffres pour interroger les résistances serviles spécifiques à cet espace : entre la « préservation », la « rupture » et « l'agression », la résistance, qui prend souvent les traits d'actions ordinaires, sert surtout à limiter la violence d'un quotidien et à contourner la coercition. Mais peut-on parler de « résistances » ? L'usage de ce mot a pu être polémique, notamment à la Réunion, car il fut utilisé par des militants culturels qui estimaient que le combat mené par les esclaves marrons était analogue à celui des Résistants de la seconde Guerre Mondiale, voire à celui des Fellaghas de la guerre d'Algérie. Mais le travestissement anachronique ou politique d'un mot ne doit pas interdire son usage à bon escient, surtout lorsque celui-ci fait sens pour évoquer la chaîne des insurrections serviles que l'on constate pendant toute l'histoire négrière.

      Ce dialogue est aussi une porte d'entrée pour appréhender un vécu d'esclave muré dans le silence du passé mais qui trouvera ici l'occasion d'une expression singulière.


  • Origine de la notice:
    • Abes ;
    • AUXAM ;
    • Electre
  • Disponible - 969.3 CAR

    Niveau 2 - Histoire