par Andrey, Georges (1938-....)
Presses polytechniques et universitaires romandes
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Disponible - 949.03 AND
Niveau 2 - Histoire
par Andrey, Georges (1938-....)
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Une histoire de l'Acte de Médiation de 1803 dans le contexte séculaire des relations franco-suisses, qui instaure de nouvelles fondations en Suisse. Les auteurs abordent les constitutions cantonales, les institutions liant les cantons souverains, le gouvernement et les grandes figures du régime. ©Electre 2021
19 février 1803 : l'Acte de Médiation recrée la Suisse
Le samedi 19 février 1803, au palais des Tuileries à Paris, Napoléon Bonaparte signe l'une de ses plus belles oeuvres : l'« Acte de Médiation entre les partis qui divisent la Suisse ». Le document, qui met fin à une guerre civile, est revêtu de dix-sept contresignatures, dont celles de Talleyrand, ministre des Relations extérieures, de quatre sénateurs commissaires français et de dix députés suisses, en tête desquels Louis d'Affry, qui, quelques instants auparavant, a été nommé landamman de la Confédération par le médiateur en personne.
Par « Acte de Médiation » ou « Médiation », on désigne aussi par extension le régime politique de la « Confédération des XIX Cantons » né de cette conciliation parisienne, entre 1803 et 1813. Après la brève expérience de la République helvétique, celui-ci marque un retour au fédéralisme, mais de manière plus égalitaire que sous l'Ancien Régime, avec la création de six cantons : Argovie, Grisons, Saint-Gall, Tessin, Thurgovie et Vaud. Par leur poids collectif, ces nouveaux venus vont jouer un rôle de premier plan dans une Suisse qui vivra en paix au coeur d'une Europe en guerre.
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