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Empire colonial et capitalisme français : Histoire d'un divorce


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013
  • Notes
    • Dans les années 1950, l'empire colonial apparaissait comme l'un des principaux piliers de la puissance française. Or, dans la décennie qui suivit les indépendances, jamais la croissance du capitalisme français n'a été aussi vigoureuse. C'est ce constat qui mérite réflexion. A quoi, en fait, ont « servi » les colonies ? Ont-elles été une « bonne affaire » comme le pensait la majorité des Français au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, ou un boulet comme l'estimait la fraction la plus moderne du patronat et des responsables publics pour lesquels la décolonisation était non seulement inévitable mais nécessaire ? Au carrefour de l'histoire économique, politique et culturelle, cet ouvrage raconte en fait l'histoire d'un divorce entre une opinion progressivement gagnée à la conscience impériale et les implacables contraintes économiques. nouvelle édition
  • Langues
    • Français
  • ISBN
    • 9782226142535
  • Droits
    • copyrighted
  • Résultat de :
  • Quatrième de couverture
    • Les colonies ont-elles été une bonne affaire pour la France ? Jacques Marseille le pensait quand il entreprit de dresser le bilan de la colonisation. Il lui aura fallu établir les comptes de 469 sociétés coloniales, examiner les chiffres du commerce extérieur de la France de 1880 à 1960, dépouiller les archives ministérielles et les papiers privés de Paul Reynaud, Marius Moutet et de l'ancienne Union coloniale pour comprendre au contraire à quel point l'empire a constitué un boulet entravant la modernisation du capitalisme français. C'est l'histoire d'un divorce que cet ouvrage retrace. Divorce entre une opinion progressivement gagnée à la conscience impériale, par les fastes de l'Exposition de 1931, la virile propagande des films campant les héros du bled, la géographie coloniale des manuels scolaires, et un mouvement rassemblant la fraction la plus moderne du patronat et des responsables publics pour lesquels, comme le dira de Gaulle, «la décolonisation est notre intérêt, donc notre politique».

      Parue en 1984, cette thèse, qui fait toujours autorité, est augmentée de cinq études publiées au cours des vingt dernières années.


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