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Sept règles pour nous simplifier l'orthographe : Guide pratique


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018
  • Notes
    • Un fascicule détaillé pour mieux comprendre la nouvelle orthographe Conscients que l’orthographe du français pèse lourdement sur l’apprentissage de l’écriture, les Ministres Fadila Laanan (Culture et Audiovisuel), Christian Dupont (Enseignement obligatoire), Marie-Dominique Simonet (Enseignement supérieur) et Marc Tarabella (Enseignement de promotion sociale) invitent dès la rentrée scolaire les professeurs de français de tous niveaux à enseigner la « nouvelle orthographe » de 1990 et leurs formateurs à y préparer adéquatement les maitres. Cette réforme a été élaborée en France par le Conseil supérieur de la langue française. Elle avait alors reçu l’aval de l’Académie française, comme aussi des organismes linguistiques compétents du Québec, de Suisse et de Belgique, où, dès 1998, elle avait été prônée par les ministres L. Onkelinx et W. Ancion. Depuis lors, les nouvelles graphies ont progressivement été prises en compte par la plupart des dictionnaires, et sont intégrées dans plusieurs correcteurs orthographiques de large diffusion. Mais la situation restait ambigüe pour le grand public. Et elle s’avérait particulièrement inconfortable à l’école : les graphies rectifiées ne peuvent plus y être sanctionnées, mais rien n’y imposait qu’elles soient enseignées de préférence aux anciennes. Ce qui augmentait l’insécurité chez les élèves comme chez les enseignants. Il fallait en finir avec cette confusion ! C’est pourquoi, à l’initiative du Conseil de la langue française et de la politique linguistique, les enseignants sont invités à enseigner prioritairement les rectifications orthographiques de 1990. Pour les y aider, ce dépliant élaboré par le Conseil est diffusé dans les écoles. Il explique les sept grandes règles de la réforme pour simplifier l’orthographe et signale en outre quelques sites où obtenir une information plus détaillée. Une telle relance a également une portée symbolique importante : elle rappelle que notre langue n’est pas un outil rigide, mais un matériel vivant en constante évolution. Des règles simples qui clarifient la réforme orthographique ! EXTRAIT Pourquoi écrire trente-six mais cent six, il harcèle mais il chancelle, des garde-robes mais des gardes-barrière(s)...? Ces irrégularités, et bien d’autres, figées par la tradition mais souvent déjà concurrencées par de nouveaux usages, voici près de vingt ans que le Conseil supérieur de la langue française et l’Académie française ont proposé d’y mettre fin. Publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990, leurs Rectifications de l’orthographe voulaient ainsi « continuer à apporter à l’orthographe des rectifications cohérentes et mesurées qui rendent son usage plus sûr, comme il a toujours été fait depuis le XVIIe siècle et comme il est fait dans la plupart des pays voisins ».
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