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La France et l'indépendance de la Grèce (1821-1829) : ou le romantisme dans les relations internationales


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020
  • Notes
    • La guerre de l’indépendance de la Grèce, qui s’étend sur une dizaine d’années, constitue avec l’expédition d’Espagne menée par le duc d’Angoulême en 1823, l’un des deux actes déterminants de la politique étrangère de la Restauration. Long, acharné, confus le plus souvent car étant de type guérillas et razzias, c’est un conflit atroce pendant lequel les belligérants multiplient les exactions sur les combattants et les populations civiles, femmes et enfants compris. Si la situation géographique de la Grèce attise la convoitise des « Puissances » de la fameuse question d’Orient, ce sont bien les opinions publiques européennes – entre poussée du romantisme et résurgence du christianisme – qui forceront leurs gouvernements à intervenir en faveur du peuple grec. Antoine Roquette est historien, spécialiste de la Réstauration. Il a déjà publié aux éditions du Félin Le Concordat de 1817 et La Restauration et la révolution espagnole.
  • Langues
    • Français
  • ISBN
    • 9782866459178
  • Droits
    • copyrighted
  • Résultat de :
  • Quatrième de couverture
    • Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, les relations internationales, qu'elles soient pacifiques ou belliqueuses, étaient l'affaire exclusive des monarques et de leur entourage, dans lesquelles les peuples n'avaient rien à dire et qu'il leur était d'ailleurs difficile d'appréhender. L'émergence de l'opinion publique, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, en fait désormais un facteur dont les cabinets ministériels doivent tenir compte. Parallèlement la notion de nationalité apparait également à cette époque, et assez logiquement, ces deux mouvements s'appuient l'un sur l'autre, profitant de l'essor de la presse et de la diffusion de divers moyens de communication.

      La France en fait la première expérience à grande échelle avec la guerre d'indépendance de la Grèce, très mal vue par les grandes puissances de l'époque, dont le gouvernement de Paris. Mais l'émotion, qui est le fondement du romantisme, suscitée par le courage des insurgés face à la brutalité de l'oppression ottomane finit par infléchir les responsables et le roi Charles X lui-même. Ils s'engagent résolument aux côtés du peuple grec en participant militairement à sa victoire finale, donnant ainsi à la France l'image flatteuse mais ambigüe de libératrice des peuples.


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