Dans Questions internationales | 89 | 1 | 2018-01-31 | p. 105-114 | 1761-7146
par Pérouse de Montclos, Marc-Antoine
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La politique africaine de l’Arabie saoudite, entre conservatisme et prosélytisme
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Date
- 2018
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Notes
- L’Arabie saoudite est souvent suspectée de soutenir et de financer des groupes jihadistes en Afrique subsaharienne. Royaume profondément conservateur, elle n’a pourtant rien des caractéristiques révolutionnaires des États terroristes ou « voyous » d’autrefois, tels que le Soudan, la Libye ou l’Iran. Réaliste, sa politique étrangère vise d’abord à défendre l’intérêt national saoudien, tandis que les spéculations sur l’influence du salafisme wahhabite au sud du Sahara relèvent souvent du fantasme.
- L’Arabie saoudite est souvent suspectée de soutenir et de financer des groupes jihadistes en Afrique subsaharienne. Royaume profondément conservateur, elle n’a pourtant rien des caractéristiques révolutionnaires des États terroristes ou « voyous » d’autrefois, tels que le Soudan, la Libye ou l’Iran. Réaliste, sa politique étrangère vise d’abord à défendre l’intérêt national saoudien, tandis que les spéculations sur l’influence du salafisme wahhabite au sud du Sahara relèvent souvent du fantasme.
- Saudi Arabia is often suspected of supporting and funding Jihadist groups in sub-Saharan Africa. Deeply conservative though the kingdom is, it has none of the revolutionary features of formerly terrorist or ‘rogue’ states, such as Sudan, Libya or Iran. Its foreign policy takes a realist approach, seeking primarily to protect the Saudi national interest – whereas speculation regarding the influence of Wahhabi Salafism in the south Sahara is often informed more by fantasy than reality.
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Langues
- Français
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Droits
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