Diffusion des sports et impérialisme anglo-saxon
- Éditeur(s)
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Date
- 2013-01-30T00:00:00Z
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Notes
- Sébastien Darbon, né en 1946, est anthropologue, chercheur au CNRS et fait partie de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (IDEMEC) à Aix-en-Provence. Spécialiste de l’anthropologie des pratiques sportives, il a notamment publié divers articles sur le cricket et le baseball, ainsi que des ouvrages d’ethnographie et d’histoire du rugby :Rugby mode de vie. Ethnographie d’un club, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Paris, Jean-Michel Place, 1995 ; Rugby d’ici. Une manière d’être au monde, Paris, Autrement, 2000 ; Une brève histoire du rugby, Paris, L’œil neuf, 2007. Il enseigne l’anthropologie du sport à l’université de Bordeaux-2 « Pour se faire une idée correcte de n’importe quel peuple, il est absolument nécessaire d’étudier les Sports et les Loisirs qu’il affectionne le plus. La guerre, la politique, et d’autres circonstances contingentes peuvent de fait situer les hommes, à différentes époques, sous différents éclairages, mais lorsqu’on les suit dans leurs retraites, là où il n’est pas nécessaire de donner le change, on a toutes les chances de les voir dans leur état véritable et de mieux juger de leur disposition naturelle. » Joseph Strutt, 1838 : XVII - XVIII « Aussi bien la valeur des faits importe-t-elle beaucoup plus que leur nombre. [...] pour établir des rapports, il n’est ni nécessaire ni toujours utile d’entasser les expériences les unes sur les autres ; il est bien plus important d’en avoir de bien faites et qui soient vraiment significatives. Un fait unique peut mettre une loi en lumière, alors qu’une multitude d’observations imprécises et vagues ne peut produire que confusion. Le savant, dans toute espèce de science, serait submergé par les faits qui s’offrent à lui s’il ne faisait pas un choix entre eux. Il faut qu’il discerne ceux qui promettent d’être les plus instructifs, qu’il porte sur eux son attention et se détourne provisoirement des autres. » Émile Durkheim, [1912] 1990 : 134-135
- Si le système sportif, qui est né en Angleterre au xixe siècle, a constitué une rupture radicale avec les pratiques athlétiques antérieures, sa diffusion aux quatre coins de la planète par l'intermédiaire de l'impérialisme anglo-saxon a fortement contribué à façonner le monde dans lequel nous vivons. Quelle est cette chose dont l'impérialisme anglo-saxon faisait tant de cas ? De quelles valeurs de « civilisation », de quels codes moraux était-elle porteuse ? Quel accueil a-t-elle reçu dans les pays qui subissaient la présence coloniale ? C'est à cet examen essentiel que nous invite le présent ouvrage pour apprécier les raisons des éventuels rejets, des réappropriations plus ou moins radicales, et plus généralement des engouements extraordinaires auxquels a donné lieu l'apparition du phénomène sportif dans des milieux culturels très différents de celui d'origine. Dans cette perspective, les apports respectifs de l'histoire événementielle et de l'anthropologie sont confrontés et discutés.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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ISBN
- 978-2-7351-1662-1 ;
- 978-2-7351-1149-7
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://www.openedition.org/12554
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