La circulation des nouvelles au Moyen Âge
- Éditeur(s)
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Date
- 2019-06-21T02:00:00Z
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Notes
- Faut-il rappeler qu'au cours de la première année de son pontificat, Grégoire XI fit envoyer par sa chancellerie 15 450 lettres communes, sans compter les lettres secrètes et curiales ? A une échelle moindre, les États nationaux en formation, les compagnies commerciales et financières de Toscane éprouvaient des besoins d'information semblables et cherchaient à améliorer la circulation des nouvelles. Il faut s'interroger aussi sur les modalités de la transmission et sur la vitesse à laquelle les événements, grands ou petits, pouvaient être connus grâce à des courriers, des voyageurs ou des marchands. Plus spontanée, plus diffuse aussi, la rumeur, ce « plus vieux media du monde », pose d'autres problèmes : comment naît-elle ? se propage-t-elle ? quel en est le contenu ? quelle place joue-t-elle dans le jeu politique, et plus largement dans le corps social ? L'étude des réseaux de communication mène ainsi de la rue à l'échoppe, des relais de chevaux mongols aux coursiers des rois et des papes. Elle nous fait parcourir le monde médiéval, de la Chine à l'Égypte, de Rome à Venise et des Balkans à la Catalogne, sans oublier le royaume de France divisé et meurtri par la guerre de Cent Ans.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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ISBN
- 979-10-351-0235-7 ;
- 978-2-85944-250-7
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://www.openedition.org/12554
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