Le triennio jacobin a été étudié le plus souvent comme un exemple de « révolution passive », par rapport au modèle français conçu comme une révolution « active » par excellence. Cependant, l’historiographie française est aujourd’hui beaucoup plus prudente à ce sujet et le schéma d’une révolution-modèle tend à reculer. Dans cet article il est donc question d’une remise au point du cadre comparatif dans son ensemble sur la base des nouvelles acquisitions historiographiques, pour essayer de reformuler le rapport entre expérience italienne et Révolution française.