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Centralisme portalien, concepts schmittiens et carences de légitimité de la Constitution chilienne de 1980

dans Université Paris VIII


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2009-12-01T01:00:00Z
  • Notes
    • Au Chili, depuis le retour de la démocratie qui succédait à la période dictatoriale (1973 – 1990), les gouvernements du nouveau régime démocratique se sont donné deux priorités, réinsérer internationalement le pays et moderniser les institutions. Ces objectifs n’ont été que partiellement obtenus ou plutôt ils n’ont été obtenu que sur le plan de l’économie internationale et en aucun cas en ce qui concerne la modernisation de l’appareil institutionnel. Quels peuvent être les raisons de ce phénomène ? L’article que nous vous proposons tente de répondre à cette question en analysant et en questionnant les ressorts du supposé « modèle chilien ». Pour cela, il est nécessaire de remonter à la naissance du paradigme institutionnel chilien par excellence, à savoir le centraliste. Un portrait de l’origine, de l’évolution et de l’empreinte de ce dernier sera alors dressé, et nous qualifierons ce processus centralisateur de « schmittien », établissant un parallèle entre le courant théorique d’origine allemande avec le pragmatisme de la figure centrale historique chilienne, D. Portales. Ce courant exercera une réelle influence sur la Constitution actuelle rédigée par la régime militaire en 1980, et cet état de fait implique selon nous de sérieuses conséquences en ce qui concerne la légitimité de ladite Constitution, qui régit toujours les institutions du pays.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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