• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Kāna sa-yafʿalu et kāna sa-yakūnu qad faʿala

dans IFAO - Institut français d’archéologie orientale

Auteur(s) : Sartori, Manuel

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-01-19T01:00:00Z
  • Notes
    • Cet article prolonge les résultats d’une première étude consacrée à la combinaison verbale arabe kāna sa‑yafʿaluʿala, et présente une autre combinaison, inédite celle-ci, en kāna sa‑yakūnu qad fa. Il montre notamment comment ces deux combinaisons sont à entendre comme les équivalents « logiques » (d’un point de vue linguistique) des conditionnels présents et passés de langues comme le français et l’anglais, que ce soit dans les emplois temporels du conditionnel que dans ses emplois modaux. Il permet d’assurer une fois encore que kāna sa‑yafʿalu, s’il peut avoir une lecture modale hypothétique contrefactuelle que le français rend par un conditionnel passé pour dire ce qui ne s’est pas produit, n’a pas, loin de là, que cette acception et qu’il se charge principalement, notamment dans son emploi temporel et non modal, d’une lecture en conditionnel présent de type futur des historiens. La seconde combinaison quant à elle, kāna sa‑yakūnu qad faʿala, permet alors logiquement d’exprimer le conditionnel passé, ce qui est le cas dans ses emplois modaux de même que dans son emploi temporel où elle est alors l’équivalent du futur antérieur des historiens. Surtout, ces deux combinaisons se présentent comme immédiatement repérables pour ce qu’elles sont, au contraire de formes plus classiques qui risquent souvent d’exposer à une première lecture en passé de forme ET de sens puis à une seconde pour restituer le sens conditionnel visé.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :