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Sulla genesi fiorentina della Commedia

dans Presses Sorbonne Nouvelle

Auteur(s) : Santagata, Marco

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-06-18T02:00:00Z
  • Notes
    • La critique a déjà remarqué que les premiers chants de l’Enfer se différencient des autres par plusieurs aspects touchant au contenu, à la forme, à la structure. Dans la prophétie du veltro, notamment, le contraste est frappant d’avec l’interprétation de l’empire dans le De vulgari eloquentia et le Convivio (1304-1306). Mais il faut aussi relever la présence d’un point de vue de l’auteur qui est florentinocentrique, par le choix des damnés et par le dialogue que le viator noue avec eux. Le poème que nous lisons (et qui a bien été composé dans l’exil, à partir des années 1306-1307) laisserait ainsi émerger, entre les lignes, les traces d’un “canevas” précédent (quel qu’il ait pu être, et de toute façon pour nous perdu) dont l’origine pourrait peut-être remonter (d’après de minces indices d’archives) à un voyage à Rome lors du jubilé. La genèse florentine de la Comédie a été racontée par Boccace à deux reprises (dans le Trattatello et dans les Esposizioni), mais la critique la plus récente n’a guère ajouté foi à son récit. On pourrait cependant le “réhabiliter”, une fois élagué de ses éléments les plus rocambolesques, à la lumière d’indices textuels bien plus probants. Le florentinocentrisme originel du poème aurait persisté dans les chants écrits pendant les premières années de l’exil, mais pour devenir l’attestation de guelfisme d’un auteur qui mise sur un retour possible à Florence. Le cours des choses a ensuite voulu que le poème conçu pour Florence (voire à Florence) se soit transformé dans le livre le plus violemment antiflorentin que l’on ait jamais écrit.
  • Langues
    • Italien
  • Sujet(s)
  • Droits
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