• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Le monde catholique et les cités-jardins à Bruxelles dans l’entre-deux-guerres

dans Éditions de l’EHESS


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-06-16T02:00:00Z
  • Notes
    • À partir de l’analyse de la genèse et du développement d’une cité jardin, Kapelleveld, dans la banlieue de Bruxelles, sont examinées les stratégies catholiques de reconquête de l’espace urbain au xxe siècle. S’inspirant des théories hygiénistes développées depuis les années 1900, elles visent, en associant l’État, les autorités locales et l’initiative privée, à permettre aux familles d’accéder à un logement décent. Le projet intègre au départ, dans les années 1920, les catholiques et les socialistes. Des architectes des deux piliers coopèrent d’ailleurs. Les socialistes abandonnent le projet dans les années 1930 (à la faveur de l’habitation multiple). Les catholiques en revanche poursuivent l’entreprise : leur urbaphobie traditionnelle les conduit à vouloir établir « la ville à la campagne ». Le projet de Kapelleveld est construit avec l’appui de nombreux catholiques, qui obtiennent le soutien de la municipalité, alors à majorité catholique. Les congrégations accompagnent l’opération en installant des bâtiments religieux. Cette cité se trouve investie par une manière d’imaginaire utopique qui inspire deux romans au jeune écrivain Jean Libert : Transposition du divin (1936) et surtout Capelle-aux-Champs (1937). Dans ces romans, la cité-jardin se donne comme une microréalisation exemplaire marquée par une convivialité de type personnaliste, elle-même inspirée par le philosophe français Mounier.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • All rights reserved
  • Résultat de :