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L’affirmation de la géographie quantitative française au cœur d’un moment d’ébullition disciplinaire (1972-1984)

dans Association AGF

Auteur(s) : Cuyala, Sylvain

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-01-23T01:00:00Z
  • Notes
    • Les années 1970 sont une période de fortes turbulences en géographie française durant lesquelles émerge la « nouvelle géographie » dont l’une des formes est la « géographie théorique et quantitative ». Cet article propose d’étudier l’émergence de cette géographie au moyen d’une théorie sociologique, celle du MSI (mouvement scientifique ou intellectuel) (Frickel, Gross, 2005), complétée par une approche d’analyse spatiale (Hägerstrand, 1957 ; Rogers, 1962 ; Saint-Julien 1980) et d’histoire du temps présent (Bédarida, 2001), combinaison qui constitue l’apport majeur de ce travail. L’évolution temporelle et la configuration spatiale de ce mouvement scientifique restaient très mal connues. Cet article permet de mettre en perspective les rares auto-analyses qui y sont consacrées (de Brunet, 1976 à Deneux, 2006). Il mobilise principalement un matériau de type archivistique (Répertoire des géographes, revues ou listes de communications à des colloques spécialisés) analysé au moyen de méthodes quantitatives (de la théorie des graphes à l’analyse de la spécialisation des unités géographiques). Cette investigation a permis de montrer que l’émergence de ce mouvement scientifique a eu lieu de 1971-72 à 1984, impliquant un faible nombre d’acteurs et de lieux dans une grande moitié est de la France, dont les chercheurs isolés entrent en interaction pour s’auto-former. Ce travail se voudrait un premier modèle pour l’étude sociale et spatiale d’autres mouvements scientifiques, passés, présents ou émergents, intra comme interdisciplinaires.
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    • Français
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