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أبو نواس والفتية

dans Presses de l’Institut français du Proche-Orient


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-06-07T02:00:00Z
  • Notes
    • Deux lectures seront proposées d’un assez long poème d’Abū Nuwās. Étant donné le nombre de versets coraniques auxquels ce poème fait allusion, une cinquantaine environ, la question de leur traitement est soulevée. Lesquels conserver et lesquels écarter ? Pour quelles raisons en choisir certains et comment les traiter ? Une fois le texte déconstruit, comment le reconstruire ? Nous proposons de nous fonder, d’une part, sur les contextes coraniques et, d’autre part, sur les contextes poétiques « nuwāssiens » directs, dans le poème, avec ses concentrations de traits, et indirects ou généraux du dīwān du poète. Les allusions coraniques ont pour effet d’élever les fitya à un niveau épique. Ils se situent entre ciel et terre, voisinent avec les anges et les démons et se parent de traits divins tout comme le vin.La seconde lecture puise à une toute autre source culturelle et renvoie à des mythes indo-européens. Les fitya sont alors ces soldats d’Indra, les Marut, qui se meuvent dans l’atmosphère et dont G. Dumézil a dressé le portrait dans Heur et Malheur du guerrier. La survivance possible de ces mythes est présentée dans l’étude du poème et illustrée par nombre de points, notamment le dahr, la nature du feu, ses rapports avec l’eau et la lumière et, bien sûr, la nature ignée du vin. Cette lecture semble corroborée par la survivance de ces thèmes dans le Xvarena, présent dans la théorie de l’išrāq telle qu’elle est développée par al-Suhrawardī. Cette piste serait à explorer.Le choix de Jonas qui clôt le poème suggère aussi des réflexions sur la nature a-nomale de ce prophète.
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    • Arabe
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