• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Frontal sinus variation in extant species of the genera Pan, Gorilla and Homo


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-10-28T02:00:00Z
  • Notes
    • La pneumatisation frontale n’est pas présente chez tous les primates, et parmi les espèces actuelles, les sinus frontaux d’origine éthmoïdale ne sont présents que dans les genres Pan, Gorilla et chez Homo. Nous avons développé une méthodologie simple et reproductible, quantifiant la variation de la forme, la taille et la variation bilatérale des sinus frontaux. Cela permet la première grande étude de ces variables, y compris des analyses de grands échantillons de P. paniscus, P. troglodytes, G. gorilla et de plusieurs populations géographiquement diverses d’H. sapiens. Nous montrons que la forme et la taille des sinus frontaux sont intéressantes en tant que marqueurs phylogénétiques potentiels dans la systématique des primates. Nous proposons qu’une condition primitive est observée chez P. paniscus, P. troglodytes et G. gorilla par rapport à H. sapiens. Cependant, nous décrivons également les spécificités de la pneumatisation frontale entre ces taxons. H. sapiens se distingue des autres espèces actuelles par des sinus frontaux relativement plus petits, de forme et de taille plus variables, avec une extension relative latérale et antéro-postérieure limitée et dont le développement n’est pas lié à la taille du crâne.Sur la base de ces connaissances uniques, nous explorons les causes et les modalités de l’expression des sinus. Chez P. troglodytes, P. paniscus et G. gorilla, la forme et la taille de la pneumatisation frontale sont positivement corrélés avec la taille globale du crâne. Cela suggère que le grand espace disponible dans les structures osseuses des primates non-humains étudiés donne aux sinus la possibilité de se développer d’une manière moins contrainte par les structures environnantes. Au sein de notre propre espèce, la variation observée dans la forme, la disposition et la variation bilatérale de ces structures est beaucoup plus importante que chez les autres espèces étudiées. De plus, chez H. sapiens, une corrélation significative est observée entre le schéma d’asymétrie vers l’avant des lobes frontaux et la forme et l’extension des sinus frontaux. Nous suggérons que l’orientation plus verticale de l’os frontal, son épaisseur réduite, la réduction des superstructures supraorbitaires et l’influence accrue des lobes frontaux ont modifié l’intégration entre le crâne, le cerveau et les sinus dans la région frontale chez notre espèce par rapport aux autres espèces. Nos résultats affaiblissent également la possibilité d’une forte origine fonctionnelle pour la variation de taille et de forme des sinus frontaux chez les espèces de primates étudiées.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :