Dans les deux séries de portraits littéraires intitulées Señoras y señores (1975 et 1988), Juan Marsé propose autant d’autoportraits individuels mais aussi générationnels par le biais de deux leitmotivs caractéristiques de la « génération innocente » : la dénonciation de l’escamotage de la réalité par le franquisme ; le rôle fondamental de la mémoire dans la recherche du temps escamoté.