Les récits émerveillés des premiers découvreurs européens du Nouveau Monde, qui s’intéressaient surtout à ses populations « sauvages », ont laissé place à d’autres témoignages plus directement centrés sur la nature et qui constituent la base de la vision exotique de l’Amérique. Dans la faune vernaculaire, les reptiles occupent une place de choix : cette étude présente des extraits de récits de voyages illustrés (xvie-xviiie siècles), plus ou moins pittoresques ou documentés, destinés à satisfaire la curiosité européenne pour les serpents américains.