La Route des Flandres, en soulignant les difficultés de tout récit subjectif à être véridique, sans l’appui d’autres témoignages et uniquement à partir de ses souvenirs, interroge la façon dont nous imaginons et essayons de comprendre le passé. Le roman de Simon fait ainsi écho à un doute de la discipline historique qui bouleverse alors le champ de l’historiographie, et en particulier à deux ouvrages fondateurs de Marc Bloch, L’étrange défaite et Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien.