L’écriture de Claude Simon est connue pour sa subversion des codes du roman traditionnel. À ceux-ci, elle substitue un ordre perceptif et associatif. Cet article propose néanmoins d’examiner une voix au sein de La Route des Flandres qui nous semble aller en partie à l’encontre de cette tendance : le « discours gnomique ». Ce discours agit comme un outil puissant dans la construction du récit, à la fois en tant qu’il permet d’articuler différents moments diégétiques et en tant qu’il en appelle chez le lecteur à un savoir partagé, exerçant sur lui une influence frôlant le dogmatisme.