Je me souviens du travail de Claude sur un livre qu’il écrivait, tout d’extrême concentration pendant de longues semaines, tout d’attention au détail en dépit du flux qui soulevait ses mots à travers les pages. Et après c’était le livre imprimé, le texte noué à jamais à son objet à la fois mental et bien réel dans la société ambiante, et je me disais : non, l’écriture poétique ne procède pas ainsi, elle subit trop de poussées qui montent de l’inconscient et font dévier notre plume, et c’est ...