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Le pouvoir des sentiments : Kluge, Adorno, Ferenczi

dans Presses Universitaires de Provence


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-12-18T01:00:00Z
  • Notes
    • Partant des traces, explicites comme implicites, que les premiers textes du psychanalyste Sándor Ferenczi laissent de toute évidence dans le film Le pouvoir des sentiments (1983) mais aussi, plus tôt déjà, dans le célèbre débat télévisé intitulé (a posteriori, par Alexander Kluge lui-même) Reformzirkus (1970), cet article s’attache à mieux comprendre la conception klugienne d’un cinéma politique des émotions. Cette conception peut, a priori, être aisément opposée au pessimisme apparent qui semble caractériser quelques textes du « dernier » Adorno, notamment « Éduquer après Auschwitz ». À rebours de cette opposition, un croisement du renouveau que Ferenczi insuffle à la pensée de la relation entre patient et psychanalyste et des critiques célèbres qu’Adorno avait adressées à une psychanalyse corrompue par un fonctionnalisme anglo-saxon permet ici de redéfinir le cinéma politique d’A. Kluge. Ce cinéma qui est, selon l’auteur, en mesure de susciter et de soutenir la capacité protestataire originelle de tout être humain, apparaît alors comme la réalisation retarBdée et « traversière » d’une pensée proprement adornienne de la capacité d’action du sujet sur le monde.
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