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Über einige Versuche Brechts, die Lüge zu erkunden

dans Presses Universitaires de Provence


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-12-18T01:00:00Z
  • Notes
    • Selon la conception brechtienne, le mensonge est et demeure depuis toujours au-delà de toute morale. Que le mensonge soit ou non répréhensible n’intéresse pas Brecht ; ce qui lui importe, c’est de mettre en place des protocoles expérimentaux pour savoir qui ment, quand, pourquoi et avec quelles conséquences. L’article analyse les manières dont Brecht met en scène le mensonge au cours de ses différentes périodes créatives. Le jeune Brecht, celui de Baal, explore la relation entre civilisation et mensonge et soutient l’idée que l’homme devrait se libérer de la civilisation au profit de ses désirs, ce qui éliminerait le mensonge, mais ni l’égoïsme ni la violence. Le Brecht fraîchement converti au marxisme, celui des « pièces didactiques », affirme la nécessité du mensonge politique pour que, plus tard, puisse être aboli tout mensonge. Les textes de l’exil tournent perpétuellement autour du mensonge comme condition sine qua non de la survie, mais jamais, il est vrai, indépendamment de la notion de classe. On retrouve toutes ces formes de mensonges et d’autres encore dans La Vie de Galilée, où la complexité grandissante de la réflexion sur le mensonge et la vérité se solde par le fait que la dialectique, pour finir, n’apporte plus de réponses.
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    • Allemand
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