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Essai de sociobiograhie du citoyen-combattant parisien de la Seconde République

dans Comité historique du Centre-Est

Auteur(s) : Hincker, Louis

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2009-05-13T02:00:00Z
  • Notes
    • On connaît bien les populations insurgées à Paris au XIXe siècle, beaucoup moins les personnes qui les composent. Cet article expose les premiers résultats d'une recherche portant sur les participants des journées révolutionnaires parisiennes de la Seconde République, qualifiés tour à tour de " combattants ", d'" insurgés " et de " victimes " dans le cadre des différentes procédures juridiques et administratives mises en place au lendemain des événements. Cette enquête propose de réfléchir sur ce qui distingue et rapproche quatre grands profils socio-politiques de citoyen-combattant — hommes politiques, délégués ouvriers, bourgeois à capacités et commerçants, homme du peuple — dans leur rapport à l'événement, la justice, la famille, le corps, la politique, selon une méthode quasi ethnologique. La notion de " scène " sert ici à décrire les relations inter-individuelles qui se développent dans le cadre des procédures entre l'impétrant et son entourage — sa famille notamment —,ainsi qu'à spécifier le face à face entre le citoyen-combattant et l'administration. La notion de " monde ", qui articule l'appartenance et les aspirations, sert à traduire la temporalité, la culture des armes, l'espace révolutionnaire du politique, l'horizon socio-symbolique du bonheur, qui caractérisent les expériences des citoyens-combattants de la Seconde République. La cas d'une famille d'ouvriers parisiens, les Chaudesaigues, montre comment l'apprentissage de la citoyenneté au XIXe siècle s'est accompagné de l'apprentissage corollaire de l'illégitimité du citoyen-combattant des journées révolutionnaires.
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    • Français
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