L’article « éclaircit » les problèmes de la formation identitaire ethnoculturelle rhome en Bulgarie par référence à la langue. L’auteur s’est efforcé de faire abstraction du facteur émotionnel lié pour lui à ce problème. Utilisateur authentique de cet idiome, il aborde ici un aspect de la question d’habitude contourné : en Bulgarie, la langue rhome permet de communiquer dans les milieux conservateurs/ fermés de communautés au seuil de la marginalisation. Les Rhomes au niveau d’instruction/ statut social plus élevé se détachent de ces milieux. Ils privent la langue de sa raison d’être en empruntant à d’autres langues, les familles modernes renoncent à son utilisation etc. L’article envisage les mesures prises en Bulgarie, à l’échelle européenne pour conserver / développer la langue rhome. Il évoque des problèmes liés à l’enseignement et les problèmes scolaires d’« inégalité linguistique » des enfants rhomes.