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Décentrer le regard : l’histoire populaire des luttes et des résistances

dans Association Paul Langevin


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-05-26T02:00:00Z
  • Notes
    • Michelle Zancarini-Fournel, professeur émérite à l’université Claude-Bernard Lyon-I, est une historienne, chercheuse, profondément aussi une formatrice, comme on le sent à la lecture de ses ouvrages et de cet entretien. Son intérêt pour le croisement entre histoire ouvrière et histoire du genre s’est manifesté notamment dans sa thèse, dirigée par Yves Lequin et publiée dans une version largement remaniée en 1993, avec Mathilde Dubesset, Parcours de femmes : réalités et représentations, Saint-Étienne (1880-1950)1. Les problématiques contemporaines des migrations2, du syndicalisme et des luttes sociales et politiques3 ont organisé son parcours de recherche. Elle a depuis beaucoup travaillé à rendre les femmes et leurs activités diverses visibles en se souciant toujours d’insérer cette histoire dans une histoire sociale que l’on pourrait dire « globale », analysant les rapports de genre dans la diversité des processus de domination. Elle vient de publier, en 2016, l’ouvrage important, la somme, une histoire « de la France », assumant par son titre un point de vue de lecture : « Des luttes et des rêves ». Cette dimension de choix assumé, renforcée par le sous-titre « Une histoire populaire » nous a, comme beaucoup d’autres, interpellés et nous a incités à interroger Michelle Zancarini-Fournel sur son projet. Les dominations, les rapports de forces, les révoltes, les reconstructions populaires des forces politiques structurent en effet l’argumentation de façon neuve4. L’ampleur du livre, la réaffirmation d’une histoire critique qu’il exprime nous ont passionnés et nous avons eu envie d’en savoir plus sur les choix effectués par l’auteure.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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