L’histoire de la jeune Salomé charmant par sa danse le roi Hérode et obtenant de lui la tête de Jean Baptiste a été souvent représentée dans l’art italien de la Renaissance. La confrontation de quelques images des xive et xve siècles avec un texte de Francesco da Barberino au xive siècle veut éclairer l’évolution du regard jeté sur la danseuse et sur la danse en cette extrême fin du Moyen Âge, qui nuance les violentes condamnations cléricales des périodes précédentes.