C’est dans l’un des grands titres de la littérature panoramique du xixe siècle, Le Diable à Paris, que Gérard de Nerval propose une « Histoire véridique du canard » et se livre à une étude distanciée et désinvolte des phénomènes médiatiques qui l’accompagnent. « Le canard, écrit-il, est une nouvelle quelquefois vraie, toujours exagérée, souvent fausse. Ce sont les détails d’un horrible assassinat, illustré parfois de gravures en bois d’un style naïf ; c’est un désastre, un phénomène, une ave...