Le premier plan s’ouvre sur un détail que l’on comprend immédiatement être l’arme du crime, une bombe à retardement réglée par une main en gros plan se tourne lentement vers le spectateur, le battement du mécanisme déclencheur repris et orchestré par une musique syncopée (cuivre et percussions). Un brusque mouvement de caméra vers la gauche révèle en enfilade une rue déserte, un rire aigu de femme, le dos dans l’obscurité du porteur de bombe, qui soudain se déporte vers la droite, court dans...