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Un système multi-scalaire, ses espaces de référence et ses mondes. L’Atlas Vidal-Lablache

dans UMR 8504 Géographie-cités


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2004-04-05T02:00:00Z
  • Notes
    • À la différence de productions qui lui sont contemporaines, monoscalaires mais ethnocentrées (Levasseur) ou cosmopolites (Reclus), ou multiscalaires à emboîtements des niveaux d’échelles (Geddes), l’atlas de Vidal de la Blache a une structure complexe, multiscalaire et polymorphe car il use d’« espaces de référence » différents d’une planche à l’autre. Cette structure est rendue possible par un assemblage iconographique et textuel qui repose sur une unité composite, la planche d’atlas, formant une composition devenue canonique : cartes, cartons, légende. L’étude de l’ensemble du dispositif iconographique et de l’apparat textuel montre que l’ouvrage est multiscalaire à double titre. D’abord parce que, conformément à l’épistémologie vidalienne, chaque région du monde est dotée de ses propres espaces de référence, qui lui donnent sa dimension spécifique. D’autre part parce que la Terre est en principe l’unité de référence ultime, la méta-échelle englobante. Cette méta-échelle recouvre en fait trois « mondes » dissociés, économique, impérial et de la civilisation, formant trois méta-échelles intermédiaires. Au-delà du souci d’universalité, les métropoles de l’un et de l’autre de ces mondes (la France et l’Europe) restent centrales dans ce système de représentation.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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