• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Accés à la terre et transhumance en Grèce : bien commun et conflits sociaux


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-01-13T01:00:00Z
  • Notes
    • La gouvernance des terres communes, considérées comme un bien commun, a toujours été une question d’importance majeure pour l’économie et la cohésion sociale en zones rurales. En effet, elle influence dans une large mesure la durabilité des systèmes de production locaux et est garante de la paix sociale. En Grèce les pâturages publics constituent un bien commun pour les sociétés rurales montagnardes orientées vers l’élevage, et l’accès aux pâturages conditionne la viabilité économique de l’activité, surtout pour les systèmes d’élevage extensifs, comme la transhumance. Malgré son rôle important, la transhumance est confrontée aujourd’hui à des dangers qui menacent sa viabilité. Ces dangers sont tant internes qu’externes et ils sont à l’origine de conflits sociaux parmi les éleveurs, comme aussi entre les éleveurs et d’autres catégories socio-professionnelles. La gestion des pâturages, qui pendant des siècles était assurée au sein du « tseligato » (une forme d’organisation spécifique des éleveurs, de type coopérative), est aujourd’hui menacée par le fonctionnement individualiste des éleveurs, qui sont encouragés, dans une certaine mesure, par les mesures des politiques publiques appliquées. La question centrale qui se pose est : dans quelle mesure ces dangers et conflits conditionnent-ils la durabilité des pâturages montagneux et la durabilité de la transhumance ? Cependant, sous les conditions actuelles, l’atténuation des conflits sociaux pourrait être réalisée non seulement par des ajustements réglementaires ciblés au niveau central ou régional, mais aussi par des approches participatives et l’encouragement des initiatives locales.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
  • Résultat de :