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«Que la vie du monde est infinie»: Montaigne y la tesis de la eternidad del mundo

dans Grihl / CRH - EHESS

Auteur(s) : Bayod, Jordi

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-08-30T02:00:00Z
  • Notes
    • Montaigne insère en De la liberté de conscience un commentaire sur la destruction de la culture classique par les chrétiens qui ne peut que nous faire penser au  chapitre II, 5 des Discorsi de Machiavel. Or, le problème de fond examiné par le florentin dans ce chapitre, la brièveté de la mémoire humaine comme objection à la thèse de l’éternité du monde, semble avoir intéressé aussi l’auteur des Essais. C’est ce que suggèrent certaines pages de Des coches qui mettent expressément en question l’idée lucrétienne de la naissance et la nouveauté du monde.Ces pages, à leur tour, nous renvoient à une significative digression, ajoutée à l’Apologie de Raymond Sebond après 1588, sur des façons alternatives de concevoir le monde. Dans ces lignes audacieuses Montaigne présente comme vraisemblable un monde régi par une temporalité cyclique et beaucoup plus ancien qu’il n’était traditionnellement admis, peut-être «infini». Dans un autre lieu de l’Apologie nous trouvons, finalement, une péremptoire déclaration, de forte teinture stoïque, sur l’homogénéité de la nature a travers le temps. Son examen confirme, il nous semble, le grand intérêt que Montaigne a eu pour la thèse de l’éternité du monde.
  • Langues
    • Espagnol, castillan
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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