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Recherches sur les interdits religieux des régions de l’Égypte ancienne d’après les encyclopédies sacerdotales

dans Presses universitaires de Paris Nanterre


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016-04-11T17:00:12Z
  • Notes
    • Forme abrégée d’une contribution plus ample en cours de remaniement, ce texte, qui présente en marge les interdits sacerdotaux, fournit, à partir dudit Grand texte géographique d’Edfou mais aussi des vestiges des différentes versions connues de l’Encyclopédie sacerdotale provenant de Tebtynis ou de Tanis, une présentation synthétique de la tradition des interdits religieux en usage dans les quarante-deux districts et les districts supplémentaires de l’Égypte ancienne. On y met en perspective le fait qu’il ne subsiste plus qu’une faible proportion sur près de 840 interdits formant l’ensemble. Ces interdits, qui répondent au nom égyptien de bw.t, condamnent des actes dont le caractère déplacé entrerait en interaction négative avec la vie des dieux locaux telle qu’elle est présentée dans les mythologies régionales qui dressent un portrait des légendes des protagonistes divins, de l’émergence des noms des toponymes, des hydronymes et des lieux de culte. Le respect des interdits permet aux membres de la communauté de se reconnaître comme partie prenante des intérêts du district en ne froissant pas la sensibilité des dieux qui peuvent en retour, en cas de non-respect, porter préjudice à la prospérité de ladite communauté. Cela concerne un grand nombre de personnes, d’animaux et d’objets. Des listes complètes d’interdits dans des monographies consacrées à la mythologie de districts comme le Papyrus Jumilhac mettent en relief en tant que tels des animaux et leurs manifestations, des personnages, des attitudes, des faits commis à l’encontre des offrandes et du temporel divins, des faits se rapportant au rituel et à la magie, des actes de violence, des faits se rapportant au droit des gens, alors que les extraits notifient au plus deux ou trois interdits. Cependant, les vestiges qu’évoquent les auteurs de l’Antiquité classique permettent de constater qu’il existe de nombreux interdits alimentaires qui reposent sur le même principe, et dont on n’a trace que dans les omina calendériques et d’autres textes religieux.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
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