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Difficultés d’intégration d’un quartier spontané dans une ville saharienne : le cas de Bni Ouskout à Adrar

dans Équipe Monde arabe Méditerranée (EMAM) - CITERES


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  • Date
    • 2018-06-01T02:00:00Z
  • Notes
    • La promotion en 1974 de la ville d’Adrar au rang de chef-lieu de wilaya lui a permis de devenir un véritable pôle d’attraction des populations grâce à ses équipements tertiaires de niveau régional. Son rôle est conforté par sa position stratégique en tant que wilaya frontalière avec le Mali, qui en fait un but ou une étape pour les populations subsahariennes pauvres. L’agglomération oasienne subit en conséquence des transformations profondes. Son tissu urbain se compose aujourd’hui d’une grande diversité d’entités spatiales dont les caractéristiques dépendent, pour les unes, des politiques urbaines initiées par l’État au moment de leur construction, et dont les autres sont le produit d’une urbanisation « spontanée », tel le quartier de Bni Ouskout. Ce dernier s’est développé non loin du centre-ville d’Adrar, les acteurs de sa production étant principalement constitués de groupes sociaux venus de zones lointaines (Touaregs). Il s’agit d’un gros quartier « spontané » et « irrégulier », aux composantes socio-économiques, morphologiques et relationnelles différentes des autres quartiers de la ville. Il constitue une marge socio-spatiale que les collectivités locales peinent à restructurer en raison de contraintes dues à la non-coopération de ses habitants. Les résistances ainsi manifestées par ces derniers envers le projet de restructuration tiennent à ce que sa réalisation en obligerait un grand nombre à modifier leurs pratiques, telles celles liées à leur résidence occasionnelle et à leur situation en « transit », ce qui compromettrait le fonctionnement des activités informelles.
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