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Migration, transnationalisme et reproduction sociale

dans Université de Lille


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  • Date
    • 2017-06-13T21:59:56Z
  • Notes
    • La migration circulaire de travail entre le Sénégal et l’Europe a pris son essor dans le courant des années 1990 et a, initialement surtout, concerné les hommes. Si les femmes sont pourtant largement présentes dans ce mouvement, elles sont souvent passées sous silence, s’effaçant dans le processus de réunification familiale. Or, un nombre croissant de femmes envisagent individuellement un projet migratoire dans l’espoir de se réaliser professionnellement et de renforcer leur statut social dans leur communauté d’origine, qu’elles migrent seules ou dans le cadre d’une réunification familiale. Qu’advient-il de ces femmes ? Reproduisent-elles le modèle de leurs pairs masculins en s’inscrivant dans une migration circulaire prolongée, ou suivent-elles d’autres voies ? Quels sont les facteurs susceptibles d’influencer leurs intentions d’arrêter ce processus migratoire pour retourner au Sénégal ce, parfois en dépit des désirs de leur époux ? Une étude qualitative dans une petite ville au nord-ouest du Sénégal en 2012-2013, menée auprès de 21 femmes migrantes en Italie et Espagne, en visite ou « de retour » a permis d’examiner leurs projets et désirs quant à leur avenir. Il ressort de ces entrevues que leur situation matrimoniale, reproductive ainsi que leurs relations au sein de la famille élargie influent fortement la manière dont elles envisagent le retour « définitif » ou non au pays. Les discours de ces femmes soulignent leur ambivalence entre l’impératif de respecter certaines valeurs et normes relatives au statut féminin dans la société wolof et leurs velléités de s’affranchir de ces contraintes.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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