Dans Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone
par PITTIN-HEDON, Marie-Odile
E-rea
Résultat de OpenEdition : Journals
“Signing off on the right side of History?” Relating in Louise Welsh’s apocalyptic trilogy
- Éditeur(s)
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Date
- 2022-06-15T02:00:00Z
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Notes
- Cet article examine la contribution apportée par la trilogie apocalyptique de l’auteure écossaise Louise Welsh à la production de ce genre au XXIe siècle. Il s’appuie sur le travail critique et théorique de Michael Foessel, Jean-Paul Engélibert, Bertrand Gervais, Denis Mellier, Hélène Machinal et François Hartog pour montrer que la trilogie, qui couvre toute la catastrophe, de l’apparition du virus au premier volume à la période postapocalyptique dans le dernier, emprunte les tropes principaux du genre pour souligner l’importance de la relation, entre humains, leur passé et leur avenir, et entre l’humain et lui-même. Les romans montrent un monde dominé par le présentisme, où le chaos de la pandémie a rompu le lien avec le passé, et où domine l’impossibilité d’une projection vers l’avenir. La fin du temps est traitée de manière spatiale, les romans privilégiant une esthétique de l’enfermement, et les personnages dans le dernier volume apparaissent comme des collectionneurs de fragments matériels du passé mais aussi de fragments politiques. Welsh utilise les codes du thriller pour caractériser, voire recréer, le lien rompu, et pour mettre en cause le nouvel ordre du monde dépeint dans les trois romans.
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Langues
- Anglais
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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