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“And I have no face, I have wanted to efface myself” Sylvia Plath’s Autothanatography or Death Writing

dans Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-12-14T01:00:00Z
  • Notes
    • L’œuvre de Plath a souvent été décrite comme une écriture autobiographique de sa propre pulsion de mort, et pour certains, son suicide en 1963 n’a fait que confirmer l’obsession de l’auteure pour le morbide. On a pu également dire que la présence envahissante du deuil dans la vie de Plath annonçait le ton qu’elle avait choisi pour la plupart de ses poèmes. Pourtant, on n’a peu abordé ses textes sous l’angle de l’“autothanatographie”, même si l’œuvre de Plath semble s’intéresser bien plus à la question de la mort, qu’à celle de la vie. L’autothanatographie suppose qu’il existe une forme d’écriture autobiographique qui se concentre moins sur la vie passée que sur la mort annoncée ou future du sujet. Grâce à l’apport de la psychanalyse lacanienne telle qu’elle se développe actuellement sur la question de la mélancolie, cet article cherche à observer l’un des angles morts de la littérature sur Plath, à savoir la présence réelle de la mort dans le langage, ce qui rend absents à eux-mêmes les sujets. Les écrits autobiographiques de Plath n’étaient pas seulement des moyens de repousser la mort, mais plutôt de témoigner de sa présence dangereuse dans ses textes comme dans sa vie. Ainsi, on pourra réduire la responsabilité de l’obsessionnelle Plath, et on pourra voir les poèmes comme porteurs des stigmates de cette mort dans le langage que Plath révèle.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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