Cet article se propose de décrypter les mécanismes de contribution et d’intégration de l’action publique dans la construction d’une intelligence territoriale en s’appuyant sur trois exemples : les Ardennes, le Rhône et le Vaucluse. Il fait l’hypothèse que ces trois territoires sont à trois âges de l’intelligence territoriale depuis la moins développée jusqu’à la plus aboutie. Cette analyse prend appui sur la capacité des territoires à attirer et conserver les savoir-faire et les compétences individuelles, disposer des relais nécessaires au passage de l’individuel au collectif, créer des habitudes de coopération inter-organisationnelles et les dépasser par des démarches volontaristes de collaboration.