L’article soutient la thèse qu’une approche philosophique ne peut se faire qu’en utilisant des concepts et des problèmes qui sont donnés par l’histoire de la philosophie – pas forcément par l’objet d’étude lui-même. Il présente les deux « usages philosophiques » que j’ai fait des Essais – la quête du statut de la subjectivité et de la portée de l’éthique – et discute deux défis qui se posent à ces « usages » : le problème de l’anachronisme et la possibilité d’une morale sceptique.