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La gravure, un pan méconnu de l’œuvre d’Émile Friant

dans Comité national de l'estampe

Auteur(s) : Kisiel, Marine

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019-10-15T02:00:00Z
  • Notes
    • Le peintre lorrain Émile Friant (1863-1932) a pratiqué la gravure avec régularité après 1900, mais cette activité demeure peu connue. Bien qu’il ait connu le succès grâce à sa peinture, Friant est désemparé devant les évolutions de cet art au tournant du siècle et renoue avec la gravure, qu’il avait touchée du doigt vers 1883. De 1904 à sa mort, il produit un peu plus de soixante-dix sujets différents, formant un œuvre que conservent notamment le musée des Beaux-Arts de Nancy (qui possède le fonds le plus important, avec 843 numéros), la Bibliothèque nationale de France et le Musée lorrain à Nancy. Friant privilégie la pointe sèche, qu’il pratique singulièrement en en ébarbant systématiquement les tailles ; il pratique aussi l’eau-forte et le vernis mou. Quelques essais de mise en couleur, au moyen d’encres colorées ou d’ajouts de gouache, aquarelle et bistre, émaillent sa production, où l’on dégage trois ensembles : des portraits et autoportraits, des scènes de genre, et une exploration des univers de la femme et de l’enfance. Il présente ses œuvres régulièrement au Salon de la Société des artistes lorrains de Nancy comme à la Société nationale des beaux-arts à Paris, et fait partie du bureau de la Société de la gravure originale en noir. Ses marchands, la galerie Sagot-Le Garrec à Paris et le libraire Adrien Remy à Nancy, lui offrent des tribunes qui ne l’empêchent pas de traiter directement avec ses nombreux amateurs.
  • Langues
    • Français
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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