Pas moins de onze estampes furent publiées en France à l’occasion du siège de Montauban (17 août-18 novembre 1621), soutenant la tentative d’assujettissement de la cité protestante par Louis XIII. Cet article se propose de retracer cette histoire éditoriale singulière et méconnue. Un premier ensemble gravé, composé de pièces parues dès le début du conflit, prend place aux côtés d’éditions plus tardives, imprimées après la levée du siège qui signa la défaite du camp royal. Toutes ces estampes ont également pour particularité de présenter une représentation topographique de la ville assiégée. Ne pourrait-on alors formuler l’hypothèse que ces œuvres, souvent anonymes, prennent pour modèle un plan dessiné pouvant revenir à un ingénieur militaire ?