S'appuyant sur les travaux d' anthropologues de la philosophie comme Helmuth Plessner, Georges Bataille, ou Jean-Luc Nancy, ainsi que sur ceux du linguiste culturel Joseph Vendryes, cet article traite du rire dans l’oeuvre de Joyce et de Beckett comme une réponse corporelle vocalisée à des conditions limites, réponse qui joue un rôle priviligié, face à ces événements que sont la mort et la naissance, considérés comme des occasions liminales pour la communauté, pour l'art et pour l'individu de se constituer.