Cet article se propose de réfléchir aux enjeux esthétiques, éthiques et politiques du recours stratégique à l’ellipse dans les pratiques artistiques contemporaines. Il s’agira plus précisément d’envisager la question des « images manquantes » et/ou latentes, c'est-à-dire produites mais non visibles dans le champ de la photographie plasticienne, à partir de l'analyse du projet Wonder Beiruth (1997-2006) des deux artistes et réalisateurs libanais Joana Hadjithomas et Khalil Joreige.