Cet article se propose d’analyser les manières d’appréhender la « deuxième chance » au sein de l’école, en Argentine et en France. à travers l’étude et la comparaison de trois dispositifs diplômants de « ré-inclusion scolaire » d’anciens décrocheurs, nous montrons que, malgré les différences structurelles et contextuelles, les deux systèmes intègrent, en leur sein, les logiques contemporaines de l’inclusion scolaire, tout en les confinant à leurs marges. En effet, ces dispositifs ne peuvent pas suffire à renverser les mécanismes traditionnels d’« indifférence aux différences », d’exclusion et de sélection scolaires et sociales.